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samedi 19 avril 2014

ANTIGUA ET BARBUDA

Voici 2 îles d'un même Etat, si proches en distances et si différente dans leur histoire, leurs paysages, leur population.
Nous nous sommes d'abord ancré à English Harbour, petit port à l'ambiance très british, ancienne « planque » de l'amiral Rodney ou, plus tard, du célèbre Nelson. Petites maisons en pierre et bois entourées de gazon mais surtout d'un ponton aux yachts magnifiques, moins nombreux que d'habitude pour cause de grosse régate à Saint Barth, mais qui donnent un aperçu de ce que doivent être les fameuses régates de mi-avril. 

Nous restons 2 jours avant de repartir à l'est, à Green Island. Mouillage de rêve qui nous rappelle les Tobago Cays, en plus grand. Nous testons notre nouveau filet de volley sur un petit bout de plage entourée d'eau turquoise. Juliette accroche enfin son harnais en planche, son sourire en dit long sur le bonheur de cette véliplanchiste en herbe. 

Après quelques snorkelings autour des patates de corail, nous retournons vers English Harbour pour retrouver Petite Terre, Okamaugo et un apéro sur la plage s'improvise bien vite. Nous sommes alors accostés par des jeunes qui fêtent les 50 ans de leur ami-patron et nous invitent tous à partager leur BBQ. Certains travaillent sur des yachts comme hôtesse, mécanicien et l'échange est très convivial. Ils profitent de leur jour de congé et de l'absence de leur propriétaire pour se retrouver, sinon ils sont de service 16h/24, voire plus !!!
Malgré les informations très différentes sur les clearances de sortie possible ou non à Barbuda, nous partons sur Barbuda avec Petite Terre à la plus grande joie de Solène qui a trouvé son alter ego avec Philippine. Nous faisons escale à l'est d'Antigua dans la baie de Five Island. Nous sommes seuls dans une petite crique à l'entrée de la baie. Le mouillage est calme, pas de poisson mais belle plage pour une partie de volley et quelques balades pour admirer l'ensemble de la baie.
Au petit matin, ce sont les parents qui lèvent l'ancre, la remontée est agréable par 15 nœuds de vent de travers.
On ne voit rien de l'île qui doit se profiler devant l'étrave, on scrute et soudain apparaît une ligne blanche sur l'horizon : ce sont les plages de Barbuda. Nous sommes  ébahis par leur immensité. Nous allons passer 5 jours hors du temps dans l'eau turquoise. Nous ne manquerons pas la réserve des frégates, plus importante colonie au monde de ces oiseaux de haute mer, qui viennent se reproduire au paradis. 
La visite de l'île en taxi-bus nous apprend beaucoup sur les relations avec Antigua :
pas de gros complexes hôteliers et les quelques hôtels sont quasi vides, certains abandonnés. Le seul village de l'île, Codrington, porte le nom d'une famille anglaise qui, pendant des générations, a exploité des esclaves pour la culture du coton et de la canne, mais aussi pour "produire" des esclaves afin de les vendre aux autres îles, le comble de l'horreur humaine ! Pour leurs loisirs, équitation et chasse, ils importèrent aussi des chevaux et des daims,  
Ayant appris, 5 ans après le reste des Antilles, que l'esclavage était aboli, les esclaves chassèrent leur maître et décidèrent que la terre de Barbuda appartenait à tout le monde. Ce principe perdure même si des ventes de terres se font sous le manteau. Les barbudiens ont l'impression qu'Antigua leur prélève des impôts et qu'ils n'ont aucun retour. En effet, cette magnifique île est très pauvre, peu d'activité hormis la pêche de langoustes. 
Nous changeons de mouillage pour celui, paradisiaque, de la baie de Cocoa Point, baignades et jeux sur sable doré, snorkeling splendide à Spanish Point, pêche d'une raie, planche à voile, repas et apéro partagés avec Petite Terre pour terminer ces belles journées.



Nous avons bien sûr pu faire notre clearance de sortie sur Barbuda, très typique et sans stress. A la tombée du jour nous quittons cette île, point fort de nos découvertes, avec un apéro-trampo sur mer d'huile, visibilité parfaite du fond à 14 mètres : en route pour Saint Martin.

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