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jeudi 20 février 2014

SAINTE LUCIE

La météo s'annonce bonne pour le passage du canal entre St Vincent et Ste Lucie. Nous mettrons quand même 2 ris, les vagues tapent fort en passant la pointe nord de St Vincent, mais la mer s’assagit assez vite et c'est une belle navigation que nous faisons avec en prime à l'arrivée, un mouillage aux 2 pitons, réserve naturelle au sud de Sainte Lucie. Allelouja, le boy's boat, vient à notre rencontre et nous accueille. Il nous aide à nous amarrer sur une bouée, puis un vendeur de magnifiques fruits s'approche et nous craquons pour ses produits frais. Après quelques achats et  rangements, nous allons sur la plage du fond de la baie toujours avec notre tablette pour capter internet de l'hôtel-resort grand luxe qui jouxte la plage. Ce mouillage est grandiose avec ces 2 pitons qui plongent dans la mer, classés au patrimoine mondial ! Nous profiterons de cette escale pour faire un petit tour au sud de l'île en visitant le volcan de la Soufrière et se baigner dans les eaux chaudes d'une cascade le long de ce volcan. Visites un peu décevantes, car le taxi-man bâcle le tour et la guide du volcan de la Soufrière, tout en marchant tel un escargot pour nous rallonger le temps de visite (?) pour sans doute en diminuer le  coût à la minute, est heureuse de nous rappeler que l’île a été 7 fois française et 7 fois anglaise, parle un Français teinté d'anglais et de créole, pour ensuite nous demander de traduire pour les enfants les mots que nous n'avions pas compris... Cependant, nous nous plaisons à marcher dans le village de la Soufrière  au charme certain avec ses maisons colorées et son petit air colonial, un passé un peu français et des habitants sympas, heureux de prononcer quelques mots dans la langue de Molière.


Marigot Bay, notre prochaine escale, où de grands yachts peuvent s'amarrer, ne nous laissent pas un souvenir ému. En effet, cette ria, célèbre pour avoir servi de cache pour la flotte anglaise, poursuivie par les Français, a été très construite et la malheureuse bande de sable avec ses palmiers fait un peu pitié. Juliette apprendra à fabriquer des poissons en feuille de palmier alors que le reste de la famille, qui a trouvé un filet de volley, s’entraîne avec 2 îliens. 
Dès le lendemain nous repartons pour Rodney bay, trois jours de CNED, planche à voile pour Juliette et courses. Baie bien protégée, sans grand charme, avec dans le fond une magnifique marina où se concentrent une flotte importante de loueurs mais aussi des villas très british avec yachts sur ascenseur devant chaque maison. 
Le contraste dans ces îles est partout saisissant, entre côte caraïbe, cocotiers, yachts et beaux resorts, alors que la population vit le plus souvent dans les terres ou sur la côte atlantique, dans des maisons précaires, parfois en tôle et en bois, partant le matin de bonne heure pour aller travailler pour les riches clients étrangers.

Sur un conseil avisé de Grand Papa alors en Martinique, nous refaisons les pleins de carburant. La Martinique est en grève, ce qui n'est pas cool pour les touristes mais qui semble habituel pour les îliens. 

Il est temps de retrouver un petit coin de France et après 3 heures de nav bien calés au près, nous ancrons dans la baie de Sainte Anne, sous les yeux des grands parents.

LES GRENADINES (Tome 2)

Nom charmant et sirupeux pour un chapelet d'îles toutes aussi extraordinaires et différentes les unes que les autres. 

Après avoir passé 3 jours à Chatham Bay, à Union, nous remontons jusqu'à Mayreau où nous ancrons dans Saline Bay sur les conseils de Denis, skipper rencontré à Petit Saint Vincent. Plage plus calme et moins touristique que Salt Whistle Bay qui, en effet, offre une plage bordée de cocotiers magnifiques mais où s'entassent les bateaux les uns derrière les autres. 

C'est sur cette plage, lors de notre visite à pied de l'île, que nous allons rencontrer Okamaugo. La discussion s'engage avec Aurélie, Camille et Augustin. Nous trouvons rapidement des points communs, des bateaux copains, une vie à terre près de Rennes.... Aurélien s'est ancré au fond la baie, mais le mouillage est rouleur, ce qui les décidera à nous rejoindre en fin d'après-midi.... et nous allons partager les 7 prochains jours.
Mayreau offre une vue imprenable sur les Tobago Cays, 4 très petites îles, entourées d'eau turquoise et d'une barrière de corail, coin paradisiaque qui en fait le point d'orgue des visites dans le sud des Caraïbes. Sinon, les 2 attractions touristiques de cette île sont un rhum chez Robert et la petite église du Père Divonne au sommet de la colline. En effet, ce père dominicain français a marqué l'île par son dynamisme, en construisant un immense récupérateur d 'eau collectif. Ainsi, cette île est majoritairement catholique alors que les autres îles sont protestantes.  Nous aurions bien assisté à un office mais ces derniers sont toujours très tôt le matin et nous étions encore en navigation ce dimanche matin.
Après 2 jours et quelques courses, nous partons vers les Tobago cays. Beaucoup de monde mais pas trop, car le mouillage est grand, surtout quand on accepte de rester avec un ventilateur branché jour et nuit sur 50 kms/h. L'ancre à peine jetée, 2 tortues pointent leur tête hors de l'eau. Nous plongeons tous à leur rencontre, magnifique, et nous n'allons pas nous lasser de les observer pendant les 6 jours que nous allons passer dans ces îles. Baradal nous livre ses iguanes au petit matin, êtres préhistoriques, placides, aux couleurs variées. Avec Okamaugo qui nous a rejoint, nous irons aussi plonger le long de la barrière de corail. Il y a beaucoup de ressac car beaucoup de vent et l'observation des poissons multicolores, de 2 langoustes vivantes !!, n'est pas aisée . Le veille de notre départ, nous partagerons des langoustes, les pieds dans le sable, avec en dessert des fruits frais, enfin. Les langoustes sont succulentes, petits et grands se régalent. La soirée se terminera par le dernier spectacle de pirates présentée par Camille, Solène et Juliette.

Nous n'oublions pas la rencontre de Nomade, Outremer 45 superbement relooké, avec à son bord Anonciade, qui me donnera entre autre la recette de la tarte fine au citron, mais aussi de thons marinés - un délice! -, Maxence, nouvelle copine de jeu inséparable, de Juliette  et Solène, et Christophe qui nous prodiguera de précieux conseils. Ils remontent vers le nord et on se promet de vite se retrouver sur un prochain mouillage.
Nous ne retrouverons malheureusement pas Petite Terre, qui profite des îles du sud et qui sera rejoint par Okamaugo. Nos chemins se séparent pour un temps. Nous remontons vers Canouan pour une brève escale d'un soir, ravitaillement en fruits et légumes, population très sympathique dans un village très coloré.
Au petit matin, nous nous dirigeons vers Béquia, où nous attend un comité d'accueil...un Dinghi sort de la masse des bateaux au mouillage, et oh surprise, c'est Christophe et Maxence. Leurs plans ont changé, et nous voici bientôt ancrés à côté de Nomade, près de la plage. Nous passerons 4 jours, entre CNED, visites de l’île, soirée dansante au bar  de la plage, repas délicieux.  Pour le rhum, il faudra attendre les îles françaises pour en retrouver du bon. Il faut dire qu'ici il est titré entre 70 et 85°C.
Sur les conseils de Météore, Outremer 55 qui connaît bien Zen et son histoire !!!! et Nomade, nous faisons notre sortie des Grenadines à Béquia. Nous ferons une seule escale à St Vincent, dans la baie de Cumberland, où Joseph le rasta nous accueille et nous aide à nous amarrer à un cocotier. La baie est sauvage, quelques restos mais surtout le meilleur Morito du monde !! enfin le moins alcoolisé !