Le 4 janvier,nous reprenons notre
périple vers le nord, pour Carriacou, île des Grenadines rattachée à Grenade. On a aimé cette ile qui nous a accueillis pour notre
première transat, avec des gens sympas, qui tirent gentiment profit
du tourisme, avec leur anglais créole : un guide cool nous
fait visiter saint Georges, les taxis qui vous enseignent la Socca
danse..etc..peut-être le souvenir du lien avec la France, avant que
les Anglais n'en reprennent le contrôle, 250 ans avant que les
américains ne libèrent l'île de ses liens avec Cuba et l'URSS par
une intervention militaire en 1984 : c'est pas si loin, la guerre
Froide!!
Après une halte dans l'île déserte
de Rond Island, où grâce à l'AIS nous avons retrouvé Domi et
Bruno, sur Curieuse, nos voisins de La Gomera. Après un échange sur
nos impressions sur la traversée, nous nous donnons rendez-vous aux
Bahamas. Pas si facile de se retrouver dans ce mouchoir de poche que
sont les Antilles, à chacun son programme, ses rendez-vous de
copains... ses envies.
Le lendemain, sans avoir mis le pied à
terre car beaucoup trop de ressac, nous avons repris la mer pour parcourir
les 6 derniers miles « désagréables » qui nous
séparaient de Carriacou, sous des grains incessants et une mer très
hachée et bien sûr beaucoup au vent.
Le premier mouillage, quoique très
calme dans Tyrell bay, ne nous donne pas envie de rester : trop
de monde, eau trouble, pas de commerce, pas d'internet : notre
guide nautique a dix ans et tout a changé : les
infrastructures, les numéros de téléphone, le nombre de bateaux, leur taille....seules les îles n'ont pas bougé. Il faut donc
faire un peu au feeling ... bien nous en a pris de regagner dès le
petit matin Sandy Island : plage de sable corallien, eau
turquoise, poissons multicolores sur patates de corail. Que du
bonheur, enfin nous avons trouvé une plage qui ressemble à nos
rêves!
Alors nous restons dans ce mouillage,
bien qu'un peu exposé, et après avoir réussi à décrocher, et raccrocher,notre
ancre Spad de 30 kgs et ses 40 M de chaine dans une rafale à 35
noeuds: ça se mérite de dormir au paradis...
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